Je participerai demain à une causerie organisée (et animée) par ma collègue de l’Université de Sherbrooke, Sabrina Moisan, et à laquelle participera également Jocelyn Létourneau. Au programme, une discussion autour de son plus récent ouvrage, Je me souviens? Le passé du Québec dans la conscience de sa jeunesse. J’ai récemment recensé l’ouvrage pour la Revue d’histoire de l’éducation / Historical Studies in Education et je prolongerai cette réflexion en me penchant sur la distance qui sépare la mémoire historique des jeunes Québécois du récit historique produit par les historiens universitaires, ainsi que sur les voies qui se présentent au chercheur pour mieux comprendre les mécanismes de construction de cette mémoire historique.