Il y a un peu plus d’un an, je faisais paraître aux éditions du Boréal ma seconde monographie, Unité, autonomie, démocratie, un volume de presque 400 pages consacré à l’histoire de la principale association municipale au Québec, l’Union des municipalités du Québec (UMQ), fondée à l’hôtel de ville de Montréal en 1919. Je suis heureux d’annoncer aujourd’hui que l’ouvrage s’est mérité le prix de la recherche et de la création de l’Université de Sherbrooke, qui récompense le caractère original de travaux de recherche et vise à souligner une découverte, une publication scientifique ou une œuvre de création significative.

Le rôle des gouvernements municipaux a énormément évolué en cent ans et peu de chercheurs se sont intéressés à l’histoire de ces institutions politiques, aux acteurs qui y œuvrent et aux associations qui parlent en leur nom. Plus que de simples administratrices de routes et d’aqueducs, les villes ont dû et doivent toujours aujourd’hui traiter de questions complexes comme le vieillissement de la population, la mobilité et le patrimoine culturel. Il est essentiel de bien comprendre leur histoire pour expliquer les difficultés et les limites auxquelles elles sont confrontées, mais également pour élaborer des solutions et des réformes qui leur permettront de remplir pleinement leur rôle au sein de la société québécoise. C’est une histoire qu’Unité, autonomie, démocratie tente de saisir dans toute sa complexité.